Les épopées chatoyantes d'un barbu vagabond - Histoire 2 - Le savon du campeur

Il était une fois un jeune viking et sa douce moitié qui étaient parti camper dans la forêt.

Au fin fond de la Bretagne, la ou la vie sauvage n’a jamais eu besoin de se laisser faire par la modernité, se trouvait la magnifique forêt de Brocéliande qui paraissait presque enchantée.

Avec une grosse barbe pour se protéger, Morty n'était pas inquiet mais sa dulcinée a vite déchanté 

<Je me fais dévorer !> s’exclama Soub, avec un moustique sur le nez.

<Il faut trouver une solution pour me protéger sinon je vais finir digérer>

Morty se mis alors en quête de confectionner un savon qui serait en mesure de repousser ces vilaine bêtes qui allaient ruiner la soirée.S’inspirant de la nature, Il partit en quête d’herbe et de fleurs que ces insectes détestaient.

<si j'étais un moustique, qu'est-ce-qui me ferait peur ?> Ce demandais Morty.

<Bouge pas ma chérie, je m’en vais a la cueillette>

Sur les bords d’un cottage, Morty découvris de la lavande sauvage

<c’est parfait !> s’exclama-t-il, <ca fera une bonne base pour les repousser, voyons voir ce que la nature a d’autre a nous donner>

En route vers un bosquet, Morty aperçu au loin un arbre qui dépassait de la forêt, intrigué, il ne put s'empêcher de s’approcher pour l’observer.

<Mais ! c’est de l'eucalyptus. Cette arbre ne pousse normalement pas dans cette région, mais ou es-ce-que je suis tomber ?> s’interloqua-t-il . Une fois les poches pleine de feuilles odorante, Morty repris les chemins pour voir ce que cette forêt magique avais encore a lui offrire.

Au détour d’un ruisseau, qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque Morty découvrit une grenouille qui fumait une pipe.

<Dite donc ma brave, ne savez vous pas ou je pourrais trouver des geraniums ?> L’interpella Morty sur un air amusé.

<Je cherche de quoi me protéger, de bien vilains insectes essayent de me dévorer> .

Madame grenouille décontenancée ne savait quoi répondre à un Morty bien mal avisé. D’un seul bond très bien calculé elle se hissât sur le casque du barbus et commença a croasser:

<Commencez donc par vous présentez. Ici nous sommes des gens très bien élevée et on se présente avant de commencer>

-<... ?> 

-<heu ... croa croa sautille sautille et tout le bazar ...> Bredouilla-t-elle.

Morty un peu choquée ne se fit pas prier et se présenta dans une révérence rocambolesque :

<Je suis Mortemar Sto Helit. Humble voyageur qui cherche de quoi protéger sa dulcinée>

La révérence manqua de faire basculer madame croa croa, elle pendouillait par une patte au bord du casque de Morty et répondit :

<Emmenez moi donc avec vous, cette herbe à pipe m’a donné fort appétit et j’aimerais me rassasier. Ces insectes vous dérange ? on ne fait pas mieu que moi pour s’en débarrasser.>

D’un revers de casque Morty remis madame Croacora en place et entrepris de rentrer au campement la où l'attendait patiemment sa douce moitié. La journée avait à peine commencé et elle promettait d'être fort intéressante.

Sur le chemin du retour, Morty trouva un bosquet de citronnelle, il en cueillit un bouquet qu’il fourra dans son sac en bandoulière et lança à sa passagère: 

<C’est pas commun une grenouille qui fume la pipe, comment vous avez dit vous appelez déjà ? je croâ-croâ que j’ai oublié >

<J’ai rien dit> Répondit l'intéressé. <Je m'appelle madame Croacroa, c’est écrit dans le texte un peu plus haut voyons, suivez un peu> 

-<Effectivement vous avez raison, j’ai l’impression que cette forêt me joue des tours. Allez je pense que j’ai tout ce qu’il me faut, retournons au campement, j’ai un savon a préparer ! > Cantonnat Morty 

<Vous oublierez pas de me dire ou m'arrêter pour les geranium>

Une fois rentré au campement, Madame Croacroa commença son repas et Morty entreprit de fabriquer un savons avec toutes ces herbes. 

De la lavande, de l’eucalyptus, de la citronnelle et du géranium, voilà un mélange parfait pour un savon du campeur. Ca devrait suffire a faire fuire la majorité des moustiques, pour les autres insectes, il ne faut pas oublier sa grenouille car après tout, la nature a déjà tout ce qu’il faut pour nous aider.